On heurte, rajuste-toi |
HAUTEROCHE
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Crispin méd. II, 14 |
rajuster |
Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphthongue |
RÉGNIER
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Sat. IX |
qui |
Je cours à mon logis, je heurte, je tempête |
RÉGNIER
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Sat. XI |
tempêter |
L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé |
BOILEAU
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Sat. VI |
ais |
L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé |
BOILEAU
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Sat. VI |
froisser |
L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé |
BOILEAU
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Sat. VI |
heurter |
Le son du cor, le bruit des armes n'ont rien qui heurte le goût |
CHATEAUBRIAND
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Génie, II, II, 11 |
heurter |
Là, Xénophon dans l'air heurte contre un La Serre |
BOILEAU
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Lutr. V |
heurter |
Et je ne tremble point quand on heurte à la porte |
RÉGNIER
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Sat. V |
heurter |
Déjà contre le mien son pouvoir s'est heurté |
DELAVIGNE
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Paria, I, 2 |
heurter |
Faisons comme un tison qu'on heurte au dur chenet Étinceler la vie |
HUGO
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Crép. 33 |
chenet |
Le léché et le heurté sont deux opposés qui se repoussent |
DIDEROT
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ib. t. XV, p. 55, dans POUGENS |
léché, ée |
Faisons, comme un tison qu'on heurte au dur chenet, Étinceler la vie |
HUGO
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Crép. 33 |
tison |
Et, lui jetant, s'il heurte, un grès par la fenêtre, L'obligiez tout de bon à ne plus y paraître |
MOLIÈRE
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Éc. des F. II, 6 |
grès [1] |
Celui qui marche la nuit se heurte parce qu'il n'a point de lumière |
SACY
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Bible, Év. St-Jean, ch. XI, V. 10 |
heurter |
[Le jeune homme] Hautain, audacieux, conseiller de soi-même, Et d'un coeur obstiné se heurte à ce qu'il aime |
RÉGNIER
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Sat. V |
hautain, aine [1] |
Il faut être un graveur de la première force pour graver d'après le genre heurté |
DIDEROT
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ib. p. 55 |
heurté, ée |
L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé |
BOILEAU
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Sat. VI |
renversé, ée |
L'abbé Testu était fort difficile à pardonner, et même à ne pas poursuivre quiconque l'avait heurté |
SAINT-SIMON
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160, 106 |
heurter |
Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages |
MOLIÈRE
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Mis. I, 1 |
heurter |
Leur savoir [de Malherbe et de son école] ne s'entend.... Qu'à regratter un mot douteux au jugement, Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphthongue |
RÉGNIER
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Sat. IX |
regratter [1] |
Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages |
MOLIÈRE
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Mis. I, 1 |
roideur |
La marée arrive cependant de tous côtés ; on cherche Vatel pour la distribuer ; on va à sa chambre, on heurte, on enfonce la porte, on le trouve noyé dans son sang |
SÉVIGNÉ
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47 |
marée |
Une vapeur particulière [en Italie] répandue dans les lointains arrondit les objets et dissimule ce qu'ils pourraient avoir de dur ou de heurté dans leurs formes |
CHATEAUBRIAND
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Italie, à M. de Fontanes. |
heurté, ée |
[Votre pied sous la table] Dont Trufaldin, heurté de deux coups trop pressants, A puni par deux fois deux chiens très innocents |
MOLIÈRE
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Ét. IV, 5 |
heurté, ée |
Rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine [le péché originel], et cependant, sans ce mystère le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes |
PASCAL
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Grandeur et misère, Syst. des phil. 5, éd. FAUGÈRE. |
heurter |
Certainement, rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine [le péché originel], et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes |
PASCAL
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Pens. VIII, éd. HAVET. |
rudement |
Ses pirouettements [d'un insecte] n'ont pas proprement un but ; ils ne tendent pas à décramponner la dépouille ; mais ils décramponnent la dépouille, parce que la chrysalide se heurte en pirouettant ; et elle pirouette, parce que la pyramide la blesse ou l'irrite |
BONNET
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Insectes, Observ. 13e. |
décramponner |
Le pigeon heurté, c'est-à-dire masqué comme d'un coup de pinceau noir, bleu, jaune ou rouge, au-dessus du bec seulement et jusqu'au milieu de la tête, avec la queue de la même couleur et tout le reste du corps blanc, est un pigeon fort recherché des curieux |
BUFFON
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Ois. t. IV, p. 339 |
heurté, ée |
Réflexion, par exemple, a premièrement désigné le mouvement d'un corps qui revient après avoir heurté contre un autre ; et ensuite il est devenu le nom qu'on donne à l'attention, lorsqu'on la considère comme allant et revenant d'un objet sur un objet, d'une qualité sur une qualité.... |
CONDILLAC
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Art d'écr. II, 6 |
réflexion |